• Pensées du soir, bonsoir.

    « Accompagner quelqu'un, c'est se placer, ni devant, ni derrière, ni à sa place. C'est être à côté. »

    Joseph TEMPLIER

    « J'accompagne ton aventure et je fais le maximum pour créer les conditions qui puissent la rendre possible. »

    Michel LEMAY

    « Vous dites :
    - C’est épuisant de s'occuper des enfants.

    Vous avez raison.

    Vous ajoutez :
    - Parce que nous devons nous mettre à leur niveau. Nous baisser, nous pencher, nous courber, nous rapetisser.

    Là, vous vous trompez. Ce n'est pas tant cela qui fatigue le plus, que le fait d'être obligé de nous élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.

    De nous élever, nous étirer, nous mettre sur la pointe des pieds, nous tendre.

     Pour ne pas les blesser. »

    Janusz KORCZAK

    « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon »

    Léon TOLSTOÏ

     

    (Mémoire in progress...)


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  • ... NON ! Ilida, EJE, enchantée !!

    :-D.    :-D  

     

    Bonjour, moi c'est Ilida,  app...


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  • Je suis heureuse de vous annoncer que j'ai réussi à obtenir mon DEEJE, avec des notes au-delà de mes espérances =) J'ai notamment eu 16 à mon mémoire et 18 à sa soutenance.... autant vous dire que je suis fière de ce point final à ces trois années riches et intenses à la fois. Pourquoi je tiens à partager ce moment de joie ? Car je souhaite à travers cet article faire passer un message d'espoir pour tous les aspirants à la formation. 

    Avant d'entrer en formation...

    Il y a 6 ans, en 2009, je suis entrée en fac d'espagnol, car j'ai toujours aimé cette matière scolaire et j'attendais beaucoup de cette licence. Je souhaitais plus ou moins être prof, mais, paradoxalement, le côté enseignement ne m'attirais que très peu. Malheureusement, j'ai vite été déçue, dès le premier semestre en fait. LLCE, c'est beaucoup trop terre-à-terre et littéraire dans le sens où on faisait beaucoup de grammaire et de linguistique pour peu d'oral. Côté littérature, on étudait Don Quichote De La Mancha en vieil espagnol... Comment dire...  

    A côté de cela, je faisais de l'animation et je m'éclatais. Vraiment, j'aimais beaucoup passer du temps avec les petits, les divertir... Mais je ne me voyais pas anim' toute ma vie. J'avais envie d'aller plus loin et pousser mes connaissances sur le jeune enfant. J'ai découvert le métier d'EJE par le biais du SUIO de la fac. Ça a été le coup de cœur: ce métier permet d'aller exercer dans divers endroit, tout en ayant une connaissance approfondie du jeune enfant mais aussi la manière de l'accueillir lui et sa famille.  Ce qui m'attirais aussi à l'époque, c'est le côté de la dynamique institutionnelle, le fait que le travail de l'EJE s'inscrive dans un territoire. Bref, vraiment je sentais que c'était ma voie. 

    Je me suis alors inscrite aux concours 2010 (pour entrer en 2011) au Havre et à Rennes. J'ai choisi de continuer la fac d'espagnol, tout en m’entraînant aux concours par le biais du CNED. J'ai réussi les écrits à chaque fois mais... raté les oraux et de beaucoup ! Genre j'étais en dessous de la moyenne quoi, même pas sur la liste d'attente. BON. 

    Résultat, deux ans après le bac, je n'avais validé qu'un seul semestre et pas réussi à entrer en école d'EJE... La claque. J'étais triste, malheureuse je ne savais pas quoi faire de ma peau. 

    Puis j'ai repris du poil de la bête. J'ai choisi de m'inscrire en psycho pour l'année 2011/2012 et de passer à nouveau les concours, cette fois au Havre, à Rennes et à Nantes. J'étais admissible au Havre et à Nantes, mais pas à Rennes cette année là. Tant pis, me disais-je, les oraux étaient de toute façon trop durs pour moi. 

    J'ai réussi mon année de psycho mais, encore une fois, grasse claque : recalée au Havre. A Nantes, j'étais enfin sur la liste d'attente. Mais bien trop loin pour espérer quoique ce soit. Sauf que dans le courrier, j'apprend que je peux, grâce à ma note au dessus de 10, accéder à la formation par la voie de l'apprentissage.

    Pendant cette période, je commençais une direction adjointe dans un centre de loisirs. Je me rappelle aussi (et ça m'a poursuivi tout au long de mon parcours) avoir reçu des commentaires pas très sympas sur mon blog de l'époque (du genre, je cite : "je suis passe actuellement le DE EJE et quand je vois ce blog (qu'une amie m'a envoyé) je comprends presque pourquoi tu n'es pas admise ! tu ne mets pas de photo de pied mais c'est pire! Cette image de l'enfant mignon me désole, EJE c'est 3 ans de formation qui changent ta vie. Remise en question, coups durs mais tu t'en sors grandis!"). Bref, la personne est restée agressive un moment puis a fini par s'excuser. Mais le mal était fait : je me sentais plus bas que terre... 

    Pour en revenir à l'apprentissage, je savais déjà plus où moins que cela existait, mais en lisant les échos dans les divers forums, il me semblait que je n'avais aucune chance de trouver un "patron". Or, un élu de ma communauté de commune se trouvait également élu au canton, donc, au département...  Coup de chance, il l'était à la direction de la solidarité. Je suis donc allée le voir, sachant qu'il est très porté sur l'apprentissage (il en embauche lui-même sur son territoire). Il m'apprend que le département a un plan d'embauche d'apprentis : ça peut être des apprentis cuisiniers dans les collèges comme des apprentis RH (en gros, tout ce qui touche les compétences du département). Il m'a aussi appris que c'est le département qui gérait l'ASE (chose que je ne savais pas) et qu'il y avait également une crèche pour les employés. Il a transmis mon CV aux divers directeurs, et je ne l'en remercierai jamais assez. C'est grâce à lui si j'en suis là aujourd'hui. J'ai été contactée par un RH qui m'a proposé de travailler soit à la crèche, soit à l'ASE... Par peur de ne pas être à la hauteur de l'ASE, j'ai dis que je préférais la crèche mais que les deux m'intéressaient. Finalement, j'ai eu un rendez-vous avec le "directeur de l'ASE". J'ai passé un entretien dont je me rappellerai : ce monsieur m'a prévenu de la complexité du travail en pouponnière (là où il comptait m'envoyer), en me demandant si j'étais bien sûre de vouloir faire cela. Je disais oui oui, mais au fond je pensais "dans quoi je m'embarque!". Quelques jours plus tard, je recevais un coup de fil pour me dire que c'est bon, suite à cet entretien le chef de service acceptais de me recevoir pour un deuxième entretien avec le responsable d'unité. J'ai réussi là encore cet entretien, et j'ai donc pu commencer la formation =)

    Je rougissais un peu de cette histoire, me disant que j'avais eu plus de chances que d'autres peut-être... Aujourd'hui, je suis fière de dire que j'ai ouvert la voie à d'autres apprentis. 

    La formation...

    Autant vous dire que je me sentais obligée de faire mes preuves !! J'avais la pression : il m'était interdit de rater cette formation (en tout cas, c'est ce que je croyais) ! 

    J'ai donc bossé, bossé, bossé. J'étais je pense encore plus consciente l'importance du travail à fournir que je recevais un salaire chaque mois ! Pas question pour moi de ne pas réussir, malgré la fatigue, les coups durs... Mais la formation n'est pas faite que de cela, au contraire =) je me suis sentie portée par l'équipe qui m'a accompagnée, mes deux MA, mais aussi certains professeurs de l'école... Je me suis donnée à cœur joie aux diverses lectures (mais bon, j'aime lire donc c'est facile ^^). Les cours étaient passionnants (enfin pas tous je dois l'avouer^^). J'ai fait de magnifiques rencontres (et d'autres beaucoup moins magnifiques^^), je me suis dépassée en osant chanter ou improviser devant toutes les promos réunies...  Bref, que du bonheur ! 

    Le diplôme...

    Ahlala... que de pression en troisième année ! L'écriture du mémoire... Le fameux ! Ahhhhh j'en ai c***** et je reste polie mdr !

    Comment l'EJE peut-il garantir la sécurité affective du jeune enfant accueilli en foyer de l'enfance ? 

    Cette "simple" question m'a pris mon tout mon temps, quelques unes de mes nuits, m'a privé de sorties... mais quand je vois le résultat derrière, je ne regrette absolument pas =D

    J'ai beaucoup stressé durant les épreuves, les écrits mais surtout les oraux (réaction normale après mes divers échecs...). Tout se passait à Nantes, autrement dit, à l'étranger (ok, j'exagère ^^).

    J'ai commencé par les écrits. Le DF4 d'abord. Je redoutais cette épreuve étant donné que je n'ai JAMAIS réussi à avoir au dessus de 10 durant ma formation. Le jour de l'épreuve, la note de synthèse était longue (comme d'hab' en fait, mais on ne s'y fait jamais ^^) et j'ai bouclé (bâclé me semble plus approprié) mes propositions professionnelles en 40 minutes... Je suis sortie mitigée : dans la consigne, il y avait le plan, pour la première fois : fallait-il le suivre ou pas ?? J'ai pris le parti de le suivre, tout en l’arrangeant avec ma sauce (parait que je cuisine pas trop mal;)).

    Le lendemain, DF3. Cette épreuve me stressait moins car je me sentais plutôt à l'aise avec cet exercice. Au top départ, je retourne le sujet et commence par lire les questions courtes. Je pâli : bordel, c'est quoi le PAI exactement??? Puis je respire : une question assez large sur l'équipe et une autre sur l’entretien d'admission... Ouf, me voilà sauvée ! Car la dernière sur l'évaluation en EAJE bah... non quoi ^^. Je rédige mes questions courtes en 1h15 (plus que prévu) et je me lance corps et âme dans la lecture de la situation de com. Et là, grosse frayeur : je comprend que dalle ! Je décide de sortir au toilettes, je souffle un bon coup, je reviens. Les idées commencent à venir mais difficilement... Bref, je suis un peu déçue de moi en sortant.

    Une semaine après, rebelote ! Mais pour une journée intense d'oraux. Le matin, c'est DF1 ! Je suis parmi les premières à passer. J'entre dans la salle en compagnie d'un des membres du jury. Chacun se présente : l'un est formateur, l'autre est éducatrice de jeunes enfants. Le formateur n'est pas souriant, contrairement à l'EJE, ce qui me rassure un peu. Le formateur précise le cadre de l'entretien, puis je commence ma présentation. Je vais un peu vite, parfois j'ai besoin de reprendre mon souffle... Mais le jury ne semble pas s'en formaliser, ouf ! Je reçois même des sourires d'encouragement. Ensuite, l'échange démarre. Le formateur me pose plus de questions que l'EJE. Nous échangeons sur ma pratique, sur l'aménagement de l'espace aussi (rien à voir avec mon mémoire, enfin si, mais c'est pas précisé dans mon écrit^^), l'importance du jeu, les compétences des familles... Je sens que le formateur cherche à pousser la réflexion, et je pense lui donner satisfaction. Je ne me rappelle pas de tout mais je suis sortie soulagée, et avec le sourire =)

    Enfin, l'épreuve DF2 tant redoutée arrive. Tant redoutée car je me suis complètement craquée à l'oral blanc ! Bref, j'entre, le jury me serre la main... Je suis un peu gênée, j'ai les mains moites avec ce stress et cette chaleur ^^'. Bref, elles se présentent, elles sont toutes les deux EJE et l'une des deux intervient régulièrement dans un centre de formation. Elles choisissent mon premier TAFEP et là je chante alléluia (enfin, dans ma tête^^), car, paradoxalement, c'est le plus pourri ! Mais c'est également celui sur lequel je suis le plus à l'aise, car je sais quoi en dire aujourd'hui =) Et surtout, surtout, il ne porte sur aucun de mes stages (où ça été assez compliqué pour moi dans l'ensemble) mais sur mon lieu d'apprentissage ! Le thème de ce dossier est le jeu et j'ai choisi de réaménager un espace pour favoriser le jeu. Le projet que j'ai monté vit encore =) Bref, l'échange qui suit est fluide, le jury semble d'accord avec la plupart de mes idées. Elles ont relevé certaines choses pas claires dans mon livret de formation (genre pourquoi j'ai écrit "pratiques ne me convenant pas"...), mais quand j'ai explicité, elles ont compris... 

    Les résultats...

    Ma grande confiance en moi fait que j'étais malade de la fin des examens jusqu'aux résultats... Bref, le jour tant attendu et redouté à la fois arrive... Je vais aux résultats accompagnée. J'arrive en retard, mais ils viennent tout juste d'être affichés. Je rentre dans le centre, je regarde pas trop les personnes autour de moi, de peur qu'elles me regardent avec un air désolé... Je cherche désespérément les résultats mdr, je ne les trouve pas ! Ma GFP m'indique en souriant le panneau où ils sont affichés... Je cherche mon nom, je ne sais plus comment je m'appelle... Sérieux, sans déconner, je ne savais plus comment trouver mon nom ! Je reprend vite mes esprits cependant et cherche parmi les quatre feuilles... et là je lis. Mon nom. Je pousse un soupir, je regarde à nouveau ! Et là je pleure, mes copines arrivent autour de moi... Je leur saute dans les bras ainsi que dans ceux de mon chéri... Fiou, soulagement, bonheur... 

    On fête ça avec les personnes de la promo qui restent (beaucoup ont du repartir). Gros pincement au cœur cependant en sachant qui n'a pas obtenu le DE... Et même tristesse car pour l'une, il s'agit d'une amie qui m'est devenue très chère... 

    Quelques jours plus tard, assez rapidement je dois dire, j'ai reçu mes résultats et c'est avec fierté que je vous les partage...

    La fin d'une époque, le début d'une autre.

    Voilà, je sais qu'au fond, cela ne signifie pas grand chose et ne me facilitera pas la tâche pour trouver du boulot plus tard mais... J'ai quand même une certaine joie de constater que bien que je n'ai pas réussi à entrer par la "voie directe", je m'en suis très bien sortie =) 

    Je lis parfois sur des blogs "j'ai trop la classe, je l'ai eu du premier coup !" (je ne vise pas Mélinda, qui l'a certes dit, mais de manière bien plus humble et dans le but d'encourager les personnes).  Ok, c'est cool, vraiment. Mais entrer en formation ne veut rien dire. Beaucoup la quittent pour diverses raisons. J'ai notamment rencontré une personne quitter la formation qui ne lui plaisait plus au bout de la première année : elle nous a dit que c'était pour faire plaisir a ses parents, eux-mêmes éducs qu'elle a passé les concours ! Et qu'en fait, son projet était plutôt dans l’hôtellerie... Autant dire que j'étais dégoûtée en entendant ça... Pas d'elle, mais du fait que les jurys, ces soi-disant experts de la sélection, choisissent une personne qui, comme elle, n'a pas vraiment le désir d'être EJE... Bref, cela m'a questionnée sur la pertinence de ce mode de sélection !

    Tout ça pour dire que ce n'est pas parce que vous échouez aux concours, qu'on vous démonte à coup de "t'es nulle", que pas mal de monde entre dans la formation du premier coup... que vous n'êtes pas fait pour ce métier.  

    La réussite au DEEJE n'est pas conditionnée par les notes du concours, loin de là. C'est ce que vous ferez de votre formation, l'entrain et la motivation que vous aurez pour elle, qui fera la différence. Il arrive pourtant que certains échouent malgré les compétences évidentes qu'ils peuvent avoir, car ils sont tombés sur le mauvais lieu d'apprentissage où le mauvais jury... Cela ne doit en aucun cas remettre en cause leur choix de formation et ne les empêchera pas d'être des professionnels "suffisamment bons" comme on dit, par la suite. Je leur envoie tout mon courage ! Rien n'est impossible avec la volonté... C'est mon parcours qui me fait y croire pour de bon =)


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  • Aujourd'hui diplômée, j'ai le temps de vous proposer le partage divers documents qui m'ont été utiles lors de ma formation. En effet, j'ai passé beaucoup de temps à chercher, ce qui a été passionnant mais parfois contraignant... Bons dossiers les futurs EJE ;)


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  • Ce document est utile pour chacun : personnes passant les concours, en formation ou professionnels accueillants des stagiaires. J'en avais reçu un lors de mon entrée en formation. 

    Source : http://www.irtsreunion.fr/ 

     

     

     


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